Bienvenu·es dans ce tissage des Mondes.  

 

Pour le hall de L’Usine et ses hauteurs réjouissantes, je crée une narration à plusieurs dimensions : le corps humain à échelle 1 (oeuvres les Mues), invite à mettre en jeu son propre corps, à l'image des centaines de petits êtres humains en terre plongés dans l'immensité des mondes vivants.  
Le public est invité à entrer dans de grands mobiles suspendus, dont le mouvement délicat créé une expérience de traversée unique pour chacun·e. À l'étage, une oeuvre participative se propose en tissage multicolore, et au gré des visites et des jeux, une toile complexe et emplie de surprises se déploie avec les éléments du lieu. 
 

En Résonance avec la thématique de la 17ème édition de la Biennale de Lyon « La voix des fleuves, Crossing the water », je propose de questionner nos traversées de vie, de la naissance à la mort, autant que l'ensemble des événements, heureux ou malheureux qui constituent notre vie. Ici l’impermanence est traitée comme un mouvement naturel et universel où l’eau, symbolisant les émotions, se matérialise en élément de transformation, porté par le ventre des origines.
Au mur, un collage de fils retrace mon propre chemin de vie. 
 

L’ensemble est imbibé de la création sonore complice de Vincent Duc qui approfondit l’expérience,  pour se rêver soi-même dans ses propres mouvements de vie.